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De la bouffe et des fleurs

De la bouffe et des fleurs
Date: Tue, 24 Jun 2003 17:35:43
From: Isabel Auphan <zoopie@blueskystudios.com>

Mais surtout de la bouffe.

S’il y a bien une chose dont on ne peut pas mourir ici (pour peu qu’on ait du brousouff bien entendu), c’est de faim et de soif. J’ai jamais vu autant de magasins de bouffe, epiceries, maraichers, « à emporter » de tous poils (falafels, pizzas, croissants, sushis, chinois, indiens, fast-foods, et d’autres beaucoup moins identifiables…). Sans parler des restaurants.
Et aussi des fleurs plein partout sur la rue, souvent même dans les petites épiceries.

Très peu de vrais rayons boucherie ou poissonnerie (personne ne cuisine aux USA ce me semble).

J’ai acheté de la vieille mimolette a Grand Central, goûté un milkshake au thé vert dans l’East Village, compose ma salade de fruits frais a Midtown et teste un « samosa » ibérique dans le Spanish Harlem.

Prix (provisoire) du symbole le plus saisissant du melting pot culinaire : un tiramisu au thé vert. Giusi va grimper aux rideaux, je doute que ça ait quoi que ce soit d’un tiramisu mais c’est pas mauvais du tout.

Certes, on ne trouve pas de yaourt digne de ce nom (comme pour les cinémas indépendants : c’est une gargote ici). Mais ça me manquera moins qu’a Vancouver, vu le choix de milkshakes du coin : thé vert ou noir, mangue, fruit de la passion, citron, cookies, brownies, avec ou sans tapioca, ça en fait des bébés roses, verts, bleus, jaunes, violets a découvrir.
Sans compter l’autre spécialité du coin (du moins quand il fera chaud, un jour ?) : les frozen yogourts (un truc a mi-chemin entre la glace a la crème et le yaourt). Très riche, très sucré, et tellement chimique que ça me rappelle les bombecs qu’on achetait en cachette à la boulangère avec l’argent du pain.
Si on ajoute a ça des portions dans les restos qui sont le double d’en France, faut pas s’étonner de certains tours de taille locaux. Moi c’est bien simple, je ne prends plus que des entrées, sans ça j’en laisse la moitie. Et les doggy bags je m’y habitue pas.
Et pourtant, les New-Yorkais ne sont pas gros en général. Pourquoi ? Ben parce qu’il y a autant de fitness centres que de magasins de bouffe, et parce que les New Yorkais joggent et marchent beaucoup beaucoup beaucoup.
Et moi, je grossis? pas pour le moment, et c’est pas parce que je vais au fitness centre ah mais! je ne jogge pas non plus (berk) mais je marche marche marche… déjà 40 minutes au pas de course tous les jours entre la gare et BS et BS et la gare, et les weekends, meme sous les sauts d’eau qu’on se prend en ce moment (pas glop), je marche à Manhattan, à Brooklyn, à Harlem, quand il fera meilleur j’irai marcher avec des blueskyiens à Coney Island et sûrement dans plein d’ailleurs.

Isabel

juillet 29, 2006 Posted by | Non classé | Laisser un commentaire